Si un monde Web3 natif de l'IA existe vraiment à l'avenir, à quoi ressemblerait son infrastructure sous-jacente ? Michael, le CEO de 0G, a proposé trois couches clés : Disponibilité des données (DA) → Les intelligences doivent pouvoir se coordonner en temps réel, comme lors d'une réunion où il faut un tableau blanc visible de tous. Couche de calcul → Il ne suffit pas de pouvoir exécuter des inférences, il faut aussi garantir que les résultats puissent être vérifiés par d'autres. Couche d'indexation → Cela équivaut à la mémoire et au retour de contexte, aidant les intelligences à se souvenir des actions passées, sinon c'est comme avoir perdu la mémoire. Chaque fois, il faut tout recommencer. @michaelh_0g a également mentionné un point de vue très intéressant : La forme future de l'IA ne sera pas celle d'un "super grand modèle" qui domine tout, mais plutôt des milliers de petites intelligences qui collaborent comme une ruche. Ces petites intelligences sont indépendantes, mais peuvent échanger des données et se répartir les tâches, formant ainsi une intelligence collective. Les besoins en communication et en traitement générés de cette manière sont en fait plus importants que ceux d'un seul grand modèle. La méthode de 0G @0G_labs consiste à garantir que cette collaboration collective ne soit pas bloquée par des limitations de performance grâce à une couche de disponibilité des données multi-consensus + un accélérateur GPU. Beaucoup de gens pensent actuellement qu'un modèle plus grand est plus intelligent, mais dans un scénario décentralisé, un super cerveau n'est pas réaliste. Ce qui correspond vraiment à l'esprit de Web3, c'est en fait la collaboration distribuée d'innombrables intelligences légères, tout comme la sécurité d'un réseau blockchain repose sur le maintien commun de nombreux nœuds, et non sur un super ordinateur. Ainsi, l'avenir de l'IA dans Web3 ne sera probablement pas une percée unique, mais plutôt l'émergence de l'intelligence collective.
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