L'IA m'a officiellement battu lors des finales mondiales de l'ICPC. Cela me rappelle une compétence rare de l'ICPC : être capable de lire rapidement le code d'un coéquipier et de repérer les bugs. Cette compétence prend des années à se développer, et explique pourquoi l'IA rend souvent le codage plus lent (voir arXiv:2507.09089). Peu importe à quel point l'IA devient forte, les humains devront peut-être encore passer du temps à vérifier la sortie de l'IA... Mais imaginez si ChatGPT fonctionnait différemment à partir de demain : non pas un chat utilisateur-agent, mais un chat à trois voies utilisateur-agent-arbitre. ⚖️ L'agent (disons GPT-5) doit convaincre un arbitre (disons GPT-4o) que sa solution est correcte ; le rôle de l'utilisateur est de le contester et de convaincre l'arbitre du contraire. Tout comme vérifier (P) est plus facile qu'inventer (NP), un chemin de preuve interactive (IP) pourrait réduire encore plus la compétence humaine et le temps requis. Un tel système IA-arbitre pourrait déplacer le fardeau des humains, nous permettant de nous concentrer moins sur la logistique (par exemple, la relecture d'un code) et plus sur des décisions qui comptent. Cela pourrait-il être le chemin vers la prochaine génération d'IA universelle ? 🚀